Les chiens de détection vont devoir collaborer avec la nouvelle technologie dans les aéroports. Airbus a déjà passé commande d’un objet qui imite le nez des chiens pour détecter les explosifs. Il a été créé par la startup californienne Koniku, qui vient de le présenter. Il s’agit d’un nez artificiel qui utilise des cellules biologiques similaires à celles du chien.
Oshiorenoya Agabi, le fondateur de Koniku explique : « nous avons développé une technologie qui est capable de détecter l’odeur – c’est la respiration de l’air, et cela vous dit essentiellement ce qu’il y a dans l’air. Ce que nous faisons, c’est que nous prenons des cellules biologiques, soit des cellules Hek ou des astrocytes – des cellules du cerveau – et nous les modifions génétiquement pour qu’elles aient des récepteurs olfactifs ».
Ce dispositif pourrait être adapté à d’autres environnements, comme la détection de malades atteints du Covid-19 que les chiens sont en train d’apprendre à reconnaître. Ces animaux, bien entraînés peuvent sentir le cancer de la prostate avec précision, Koniku n’exclut pas non plus cet usage de son nez !